10 ans après notre premier voyage au Japon en famille, Ghislaine et moi sommes retournés dans ce pays toujours aussi incroyable.
Pour moi, ce pays a cette particularité d'être un pays très développé type “occidental”, bien qu’extrême-oriental mais avec justement des coutumes, des mœurs, une façon de vivre très différente de la nôtre. On retrouve la façon de vivre “moderne” mais toujours associée à des aspects traditionnels et aussi pour certains très loufoques.
Notre premier périple en 2009 avait été assez classique: Tokyo, Kyoto, Fuji, Nara, Hiroshima, Miyajima, Kyushu.
Là, le but de notre voyage était d’aller plus dans le milieu rural et donc en dehors des mégalopoles. Donc en passant tout de même par Tokyo et Osaka, nous sommes retournés au Mont Koya, chez les moines Bouddhistes et dans les Alpes Japonaises dormir dans un petit village.
Les Alpes japonaises regroupent trois chaînes de hautes montagnes parfois volcaniques au centre de l’île principale Honshu, à 200 kilomètres environ au nord-ouest de Tokyo.
Un des buts, aussi, était d’aller voir les Macaques japonais (Macaca fuscata ) se réfugiant dans les eaux chaudes des montagnes.
Hélas, cette année, le Japon n'avait pas vu un hiver aussi doux et sans neige depuis 60 ans et donc on n'a pas trouvé exactement ce qu'on espérait voir car il manquait le froid et la neige, spécialement, dans les Alpes Japonaises, dans la région de Nagano (où les Jeux Olympiques ont eu lieu en 1998).
( Les chutes de neige de décembre étaient si basses qu’elles ont battu le record enregistré par la météo nippone depuis qu’elle a commencé à mesurer les chutes de neige, en 1961. )
Japon 2009
Le Japon est vraiment un pays facile à visiter en individuel et pour lequel l'organisation de son voyage se fait facilement et l'utilisation des transports aussi se fait sans problème.
Il est souvent dit que le touriste trouve ce pays incroyable et agréable à visiter avec des gens souriants et aimables, polis mais pour les Japonais, la vie est difficile avec une pression importante au travail avec très peu d’horaires de libre et une pression de la société sur comment “être” , ne pas de plaindre '( en tout cas en façade).
Au niveau du travail, par exemple, on peut noter que le gouvernement est en train de réfléchir à passer la retraite à 70 ans, elle est actuellement à 60 ans, afin de stimuler la croissance, augmenter les recettes fiscales. La proposition intervient dans un contexte marqué par un fort vieillissement de la population japonaise et de la baisse de natalité et donc de l'explosion des coûts de la sécurité sociale.
Lors de discussions qu'on a pu avoir sur le plan photographique, on disait que l'on peut dans ce type de voyage, présenter beaucoup de photos tout en distinguant les photos de voyage illustrant notre séjour et des photos avec une certaine recherche ou intention photographique ( celles qui pourraient être agrandies pour exposition !? ). A vous de vous faire votre avis.
Les photos originales sont en très haute définition, hélas elles perdent un peu de piqué par leur transformation pour être mises sur la page du blog.
Cliquez sur chaque photo pour les voir en plein écran . Bonne Balade ..
Autre élément, le drone. impossible dans les villes et pas vraiment non plus dans des lieux touristiques
, donc c’est vraiment devenu compliqué !! le voyage de septembre 2020 sera plus propice au drone ( wait and see)
Le premier contact avec le Japon est la prise des transports en commun et on est toujours très agréablement surpris.
On reste frappé par la ponctualité, la propreté, la civilité des voyageurs (en laissant les personnes sortir avant de rentrer en train, avec des marquages au sol permettant donc d'être dans la bonne file). Le personnel qui salue à l'entrée et à la sortie du wagon, la personne qui se déplace avec son petit chariot pour vous vendre des bento ou des boissons, sans devoir aller dans une voiture bar, la place énorme que l'on a devant nos jambes dans le Shinkansen ( ci-dessous)
A noter la propreté partout est impressionnante .On ne trouve pourtant aucune poubelle dans les gares ou dans les rues. On appelle cela le Soji , le nettoyage. Cela relève du Shintoïsme car on essaye de se laver des impuretés et idem pour la saleté et pour les détritus.Être propre ou laisser les endroits propres relève d’un vrai état d’esprit.
Exemple : à la sortie du Shinkansen , un agent vous attend avec un sac pour jeter vos bentos, canettes … les élèves à l’école prennent 15 mn en fin de journée pour nettoyer leur salle de cours et même aussi les toilettes (95% des écoles n’ont pas d’équipes de nettoyages).
Le Shinkansen (新幹線?) est le système de train à grande vitesse. Ce nom (litt. « nouvelle ligne interurbaine ») désigne le pionnier de la grande vitesse ferroviaire lors de sa mise en service en 1964. Les rames du Shinkansen sont aujourd'hui mondialement reconnues pour leur confort, leur fiabilité et leur sécurité, ainsi que pour leur gestion des plus rigoureuses (ponctualité, propreté, prestations de services).
l'espace offert aux voyageurs, avec une largeur intérieure de 3,21 m, l'orientation des fauteuils dans le sens de la marche par pivotement automatique au terminus des trajets (orientation modifiable manuellement à la convenance du voyageur) et, quelle que soit la classe, un grand confort (espace pour les jambes, commodités, etc.) ;
sa grande ponctualité : en 2003, le retard moyen à l'arrivée, par rapport à l'horaire, se chiffrait à 0,1 minute soit 6 secondes. Cette moyenne inclut toutes les causes de défaillances techniques, mécaniques ou humaines, sur un ensemble de 160 000 personnes sur le réseau. (SNCF tiens toi bien )
il y a une grande facilité à voyager seul puisque les panneaux d'affichages sont extrêmement complets avec la traduction en caractères latin à coté de l’écriture en kanji.`
Dans le Métro
Dans le bus
Bien sûr que lorsqu'on est aux heures de pointe dans le métro de Tokyo, il y a beaucoup de monde et là pour le coup, ça pousse à tout-va pour rentrer dans le wagon ce qui m'a valu des positions un peu d’équilibriste pour tenir debout. Amusant aussi, les Japonais ont l'art de tenir debout sans tenir les poignées alors que le train parfois fait des soubresauts. Sur les quais, il y a souvent des petits magasins, épiceries pour acheter à manger pour emmener dans le train, toujours les fameux bento : paniers aménagés avec de la nourriture salée .Il est très difficile de trouver de la nourriture sucrée en dehors des bonbons sous sachets et évidemment dans les pâtisseries et dans les sous-sols alimentaires des grands magasins.
Sur la 1ère photo ci dessous, le conducteur du train , ne montre pas le mont Fuji avec son doigt , mais à chaque signalétique le long des rails il les pointent de sa main gantée, une façon de valider le fait de l’avoir vue.
LE MONT FUJI est une montagne emblématique et très symbolique pour les Japonais, Avec 3 776 mètres d'altitude, il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption certaine s'étant produite fin 1707, le risque éruptif est actuellement considéré comme faible. Le mont Fuji est une montagne sacrée depuis le VIIe siècle. De nombreux synonymes japonais du mont Fuji rendent eux aussi compte de son caractère religieux. Dans le shintoïsme, la légende raconte qu'un empereur ordonna de détruire au sommet de la montagne un élixir d'immortalité qu'il détenait : la fumée qui s'en échappe parfois serait due à ce breuvage qui se consume.
Mais il n’est pas facile à photographier, cela reste une montagne très symétrique avec son cratère, le lac devant et à moins d'être dans des conditions particulières (coucher de soleil, Voie Lactée) les photos sont quand même très cartes postales et peu intéressantes.
La pagode Chureito est un monument appartenant au sanctuaire Arakurayama Sengen
La photo classique
avec le drone !
LE MACAQUE JAPONAIS vit sur de nombreuses îles du Japon. C’est la plus septentrionale de toutes les espèces de macaques et même de primates, l’homme excepté.
Le parc aux singes de Jigokudani est niché à 850 mètres d’altitude dans la vallée de la rivière Yokoyu, située dans la petite ville de Yamanouchi au nord de la préfecture de Nagano. Ouvert en 1964 , il est connu pour laisser contempler de près des macaques japonais qui vivent et se baignent dans un des nombreux onsen (sources chaudes naturelles) de la région.
C'est le macaque japonais qui a été choisi pour représenter les Singes de la sagesse. Il s'agit de trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles. À eux trois ils forment une maxime picturale : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». À celui qui suit cette maxime, il n’arriverait, dit-on, que du bien.
Au début du développement des stations de sports d’hiver, les singes sont obligés de descendre chercher leur nourriture dans les plantations d’arbres fruitiers des environs. Les fermiers obtiennent alors le droit de chasser et de tuer les macaques. Dix ans plus tard, une solution est envisagée: celle de nourrir les singes pour pouvoir les observer. L’idée est de Sogo Hara, un employé de la Compagnie des chemins de fer de Nagano, randonneur sur son temps libre, ayant eu un coup de cœur pour les singes. Il a cherché le moyen de réconcilier ces derniers et les humains. Rapidement, les singes commencent à venir se nourrir, dans une zone délimitée. Sogo Hara observe alors que les plus jeunes macaques sont intrigués et intéressés par les onsens extérieurs. Ils y plongent d’abord leurs mains pour ensuite s’y immerger intégralement. Les adultes suivront rapidement cette initiative et les onsens deviendront alors leur terrains de jeux.
On ne lasserait pas de les regarder et de les photographier ! 2200 photos ce jour là .
ci dessous , ai je fait une bêtise ?
Ghislaine
Auberge ( ryokan) juste avant l’entrée du Onsen des singes .
Le Mont KOYA (KOYASAN)
Le mont Koya est une montagne sacrée de la péninsule de Kii, à 100 kilomètres au sud d'Osaka. Koya-san est un lieu de pèlerinage bouddhiste reconnu, où les voyageurs viennent effectuer une retraite religieuse et/ou spirituelle dans l'un des 117 temples du complexe et à travers le magnifique parc quasi-national de Ryujin.
Le cœur de la visite réside notamment dans la sublime balade jusqu'à Okuno-in, la mausolée de Kobo Daishi (Kukai), l'un des fondateurs au IXe siècle du bouddhisme tel qu'on le connaît au Japon. Ne vous trompez pas de chemin, toutefois : si l'original, typique, offre une marche délicieuse entre les cimes gardiennes d'un cimetière qui s'étend à perte de vue.
A 867 m, on y accède par un funiculaire qui est tout neuf depuis 2 ans (on a perdu le petit funiculaire avec son charme vieillot).
Shukubo, c’est la nuit passée dans un parmi la centaine de temples bouddhistes de Koya-san. Il est sympathique de passer une nuit dans une ambiance authentique hors du commun (prières aux aurores et nourriture végétarienne) même si l’esprit de retraite sur une nuit n’y est pas pour le touriste et qui est évidemment monétisée par les moines.
A Koyasan, La secte Shingon est une école de bouddhisme ésotérique (Mikkyo) introduite au Japon par le moine Kukai (Kobo Daishi de son nom posthume) au VIIIe siècle, période de transition vers l’époque ultérieure du bouddhisme indien, et aussi considérée comme son âge d’or.
L’école Shingon du bouddhisme suit la doctrine des enseignements du Shingon ésotérique compilés par Kobo Daishi (Kukai) durant la période Heian. « Shingon » fait référence à la vérité révélée par le bouddhisme. Ces enseignements nous apprennent que les mots et l’existence sont inséparables, et que la véritable essence du bouddhisme ne peut être expliquée dans un langage humain. (comprenne qui pourra !)
La nuit dans notre temple, repas du soir ( ne pas rigoler sur ma coiffure) , prières du matin ( 6h30) , cérémonie du feu.
Au sein du cimetière le plus prisé du Japon : Okunoin 奥の院
Au détour d’une allée du bois aux murmures, les rencontres avec des âmes de jadis surprennent qui n’y prend pas garde. Selon la superstition de l’école bouddhique shingon, point de morts à l’Okunoin mais seulement des esprits en attente. L’histoire racontée veut qu’un jour, Kûkai (774-835), plus connu au Japon sous le patronyme de Kôbô Daishi, le fondateur de la communauté religieuse du Mont Koya, sorte de sa méditation lorsqu’arrivera Miroku, le Bouddha du futur. Alors, toutes les âmes en transit reposant au sein de sépultures ou dont les cheveux ou cendres avaient été placés par des proches devant le mausolée de Kûkai, s’élanceraient à leur suite. En attendant l’avènement de cette prophétie apocalyptique, le nombre de tombes ne cesse d’augmenter à l’Okunoin qui en comporte déjà plus de deux cent mille et se trouve être le plus grand cimetière de l’archipel.
Traverser le pont Ichi no Hashi qui ouvre la voie à l’Okunoin revient à traverser un pont entre deux mondes. Juste avant, les fidèles joignent leurs mains et s’inclinent pour témoigner leur respect à Kûkai.
De l’autre côté, l’atmosphère a changé, l’air s’est chargé de sacré. Les cèdres vertigineux qui émaillent les premières sépultures masquent le ciel et l’issue du chemin dallé qui s’élance au travers du bois. Les styles des monuments funéraires varient beaucoup.
Le long du chemin principal, il ne faut pas s’étonner des accessoires revêtus par les statues de bouddhas qui souvent portent au cou un bavoir vermillon. Il s’agit d’offrandes que les mères laissent pour protéger leurs enfants dans ce monde ou leur porter chance dans l’au-delà.
ALPES JAPONAISES ( Nagano, Yamamouchi, Takayama, Shirakawa-go , Ainokura ) : Alpiniste professionnel, le missionnaire anglais Walter Weston introduit ce sport extrême aux Japonais et fait ainsi connaître au monde occidental, à la fin du XIXe siècle, l’existence de ces montagnes aux accents alpins.
NAGANO , Entourée par des montagnes, la ville compte un peu moins de 400.000 habitants. Réputée pour ses pistes de ski, elle est aussi connue pour sa production de fruits, de nouilles soba et d’oyaki, un chausson fourré aux légumes et soja. À son origine au XVIIIe siècle, la ville n'était qu'un petit village construit autour de son temple bouddhique principal : Zenko-ji. La ville est notamment célèbre internationalement pour avoir accueilli les Jeux Olympiques d'hiver en 1998.
Ci dessous, notre Ryokan ( prononcer ryokane ) , ce sont des auberges traditionnelles et typiques et notre chambre.
Les ryokan sont souvent constitués de matériaux traditionnels: bois, bambou, papier de riz. Les chambres sont de style japonais (washitsu), munies de cloisons coulissantes (fusuma et shoji), d’une table basse (kotatsu) au milieu de la pièce et d'une alcôve décorative (tokonoma) affichant des rouleaux suspendus (kakemono) ou un arrangement floral (ikebana). Le sol est généralement recouvert de tatamis constitués de paille de riz, les clients dorment sur un futon déroulé avant la nuit par les femmes de chambre. Les ryokan sont également pourvus de bains chauds.
Gare de Nagano
La photo ci-dessous est assez incroyable, je l’ai faite au temple Zenko-ji. Il était évident à la prise de vue qu’elle serait en noir et blanc.
Le svastika ou swastika, 卐 , Le symbole est actuellement utilisé en Asie et particulièrement en Inde, symbolise la sagesse et l'énergie, ou encore l'amour et la compassion, selon le sens de rotation. Il est aussi fréquemment visible dans les temples statuaires, décorations, motifs vestimentaires de l'ensemble des pays bouddhistes, d'Extrême-Orient, d'Asie du Sud-Est et d'Asie centrale.
La connotation négative pour les touristes a fait réfléchir les autorités japonaises à changer la croix sur les cartes en la remplaçant par un temple en forme de pagode à trois niveaux.
La croix gammée allemande est en fait est la symétrie de la svastika, avec l’encadrement rouge.
TAKAYAMA , cette ancienne cité féodale se confirme comme une destination touristique rurale et historique de plus en plus prisée. Surnommée la "petite Kyoto", en raison de ses rues tracées en damier calquées sur l’ancienne capitale impériale.
Lorsqu'on est arrivé la première fois, il n'y avait pas de neige et les 3 rues traditionnelles sont devenues touristiques et commerçantes, bondées de monde, de chinois !!! impossible à photographier. Le soir, ouf, ils avaient disparu et on a eu la chance lors de notre deuxième passage d'avoir des chutes de neige et de pouvoir faire des photos dans ces rues vides, à part quelques japonais se rendant au travail.
Ci dessus , en se baladant à la nuit,
Ci dessous , les écoliers partent à l’école , ils ont souvent un signe visuel commun , ici les parapluies , parfois une casquettes ou un uniforme.
Ouf, la neige tombe enfin !
SHIRAKAWA-SHIGO est un ensemble de villages historiques japonais, situé dans la vallée de Shokawa. Classées au patrimoine de l'Unesco, les maisons traditionnelles aux toits pentus de chaume de style gasshô-zukuri représentent l'attraction principale.
C’est un vrai spot touristique mais hélas , il manquait les 30 cm de neige habituel à cette période là et toujours beaucoup de chinois. On a juste eu une chute de neige donnant un aperçu plus sympathique de ce village .
AINOKURA Gokayama est un ensemble de villages ruraux du Japon à l'architecture ancienne préservée, situé dans la vallée de Shokawa au sud-ouest de la préfecture de Toyama. Ainokura, le plus grand village de la région, abrite vingt-trois maisons traditionnelles aux toits pentus de chaume de style gassho-zukuri, classées au patrimoine de l'Unesco. Sur place, on goûte à la vie quotidienne des habitants ainsi qu'à l'excellente gastronomie locale.On est à 400 mètres d’altitude.
On a dormi dans une chambre d'hôtes minshuku populaire à Ainokura. Tout en bois et en tatami, l'établissement héberge les voyageurs dans un intérieur japonais 100% authentique.
NOTRE MINSHUKU
Toujours le coté rangé et propre ! et pas de vol : sécurité
Ci dessous, notre hôte nous prépare nos bouillottes (avant de le glisser entre la couette et le futon), en mettant un galet incandescent tiré du feu dans un étui garni de laine de verre, lui même mis dans un petit sac matelassé et c’était incroyable, il est resté chaud toute la nuit .
A droite , elle a planté des poissons autour du feu qui ont cuits doucement.
Les caches plastiques pour se protéger de la neige , mais cette année, peu d’utilité !
De retour à OSAKA : Osaka est la troisième plus grande ville du Japon, après Tokyo et Yokohama, avec 2,66 millions d'habitants. Implantée autour d'une baie, elle est la capitale économique de sa préfecture située à Honshu. Osaka est réputée pour sa gastronomie, sa culture comique et son dialecte spécifique à la région du Kansai. Située à quelques encablures à peine de la très appréciée Kyoto, la capitale économique du Kansai reste pourtant en comparaison souvent délaissée des touristes occidentaux.
Dotonbori est une rue populaire le long du canal éponyme, située dans le quartier sud de Namba. Haut-lieu touristique de jour comme de nuit, la promenade est avant tout divertissante entre les magasins, les salles de jeux, les restaurants et les bars.
Ce qui est remarquable, ce sont les devantures des restaurants avec des enseignes gigantesques.
Le quartier Shin-sekai, « Nouveau Monde », est sorti de terre en 1912 pour donner à Osaka un regain de vitalité. Shin-sekai lui-même en aurait bien besoin aujourd'hui, tant son ambiance surannée et ses rues pleinement kitsch n’ont pas quitté le siècle dernier.
De retour à TOKYO, avant retour en France, petite ballade dans 3 endroits bien connus : Harajuku, Shibuya et Shinjuku.
Tokyo est la capitale du Japon ainsi que la plus grande préfecture du pays, composée de 23 arrondissements. L'ancienne Edo, très peuplée avec 14 millions d'habitants, le chiffre grimpe à près de 40 millions d'habitants dans l'agglomération, formant ainsi la plus grande mégapole au monde.
Cette année , se déroulera les XXXIIème Jeux Olympique d’été.
Ci-dessus, SHIBUYA et son fameux carrefour. Shibuya est l'un des 23 arrondissements de Tokyo, plus connu pour les abords de sa gare et sa sortie Hachiko qui débouche sur le célèbre carrefour toujours bondé. C'est aussi le quartier de la mode et de la jeunesse tokyoïte par excellence. Un nouvel immeuble construit depuis notre dernière venue offre un sacré rooftop propice aux photos de nuit.
Au loin le Mont FUJI ! avec son cône caractéristique .
Je met le panorama , malgré un petit bug visible, le mont Fuji à l’horizon.
Ci dessus, conduire un kart déguisé en Mario en plein dans les rues de Tokyo. Et en plus des sensations fortes et du coté fun, c’est également un super trip pour visiter les quartiers connus de la capitale Nippone comme Roppongi et Shibuya. (Ici, Shibuya)
Shinjuku , Centré autour de la gare la plus fréquentée du monde, il combine plusieurs visages tels que : quartier d'affaires, haut lieu de la vie nocturne tokyoïte et spot de shopping pour les amateurs.On y retrouve ce qu'on appelle la "skyline" de la capitale : une suite de gratte-ciels tous plus impressionnants les uns que les autres.
La gare de Shinjuku est la principale connexion entre le centre de Tokyo et les banlieues ouest de la ville. Elle est fréquentée en moyenne par 3,5 millions de passagers par jour, ce qui en fait la première gare du monde en nombre d'usagers. En incluant le métro, la gare comporte plus de 200 sorties.
Omoide yokocho est un ensemble de ruelles abritant de nombreux petits restaurants japonais typiques appelés izakaya, situé en sortie de la gare de Shinjuku à Tokyo. Cette zone piétonne est idéale pour goûter des brochettes de viande grillée yakitori, dans une ambiance populaire et à moindre frais.
Les pérégrinations nocturnes nous permettent de voir des scènes de vie, des devantures voire même un parking peu fréquenté.
Un élément étonnant , ce sont les plaques d’égouts dessinées ou symboliques.
Allez , il ne faut oublier des aspects loufoques, avec les fameux bars à chats déjà connus, mais on a découvert les bars à lapins, à chouettes , bars à shiba et bars à …. cochons , vous ne me croyez pas ……
LA GASTRONOMIE JAPONAISE est riche en nouvelles saveurs et textures. La part belle est donnée aux ingrédients frais et régionaux : poissons ou crustacés crus, salade d’algues, riz au natto et gâteaux à la pâte d’ haricots rouges, parmi les quelques particularités culinaires à savourer sur place. Mais aussi le Boeuf de Hida, de Kobe,
Le Bœuf ? Oui mais le Bœuf de Hida.
1ère photo : les fameux Fugu, dans l’aquarium, devant le restaurant.
Et dire que l’on mangé tout cela ( sauf le Fugu) :
Sushi/Sashimi.
Okonomiyaki. ...
Soba/Udon. ...
Gyūdon. ...
Yakitori. ...
Unagi. ...
Tonkatsu/Katsudon. ...
Shabu-shabu / Suyikaki / Nabe
C’est Saké-ment bon !
Soba 蕎麦 signifie littéralement sarrasin. Les soba sont des pâtes brunâtres de sarrasin très consommés au Japon tout comme les ramen et les udon. Elles se mangent aussi bien froides ou chaudes dans un bouillon de soupe.
Reste quelques photos de nous , pour souvenir .. Le Japon est incroyable , On y retournera !!
また今度
mata kondo
à la prochaine
フィリプ ( Philippe )
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