Les Salars et Lagunes du Chili et de Bolivie
14 heures d'avion, 12 000 km, la plus longue ligne aérienne d'Air France (le survol de l'Atlantique, de l’Amazonie et de la Cordillère des Andes) pour arriver à Santiago du Chili. A nouveau, après le A 380 en revenant de Burning Man, je suis invité dans le cockpit du 777 à l'approche de la Cordillère. Nous débarquons à 520 m d'altitude à Santiago pour rapidement monter à 2408 m à San Pedro d'Atacama, première étape de notre périple et souvent celles des treks qui partent du Chili pour la Bolivie et inversement la fin quand les personnes atterrissent à La Paz à 4000m en Bolivie et finissent par le Chili.
De San Pedro d'Atacama, on va rayonner autour pour découvrir la vallée de la Muerte , la vallée de la Lune, les geysers d'El Tatio qui ne sont souvent visuellement que des fumerolles, les Salars de Tara, La Laguna Miscanti, la réserve Los Flamencos..... sous le regard des plus hauts sommets de la région: le volcan du Licancabur (5 916 m d'altitude) et le volcan de Sairecabur (5 971 m d'altitude).
La vallée de la mort.
En fait La vallée de la mort possède ce nom suite à une erreur de traduction, car à l’orirgine l’endroit s’appelait la vallée de Mars (Marte en espagnol). Marte, Muerte…
Les geysers d'El Tatio au Chili se trouvent dans la Cordillère des Andes, sur l’altiplano à 4 280 m d’altitude dans la région d'Antofagasta, au pied des volcans Tatio et Linzor (5 680 m). Ils sont situés à 90 km au nord de San Pedro de Atacama, et à environ 125 km à l'est de Calama par la nationale no 21, qui passe par le village indien de Chiu-Chiu. Le lieu a été nommé "El Tatio", de "Tata iu" en kunza c'est-à-dire "le grand-père qui pleure" (el abuelo que llora), en référence aux geysers et à la montagne visible sur le site où on distingue la forme d'un homme allongé (on ne l'a pas vu).
Comme on peut le voir sur la photo avec Ghislaine, elle baille car lever à 3h45 pour arriver avant le lever de soleil et sur le panneau derrière, drone interdit .
Avec près de 80 geysers actifs, El Tatio est le plus grand site de geysers de l'hémisphère sud, et le troisième par sa taille après celui du Parc national de Yellowstone aux États-Unis et celui de la vallée des geysers en Russie. Malgré le nombre important de geysers, ceux-ci ne sont pas très hauts. L'éruption la plus haute atteint 6 mètres. La hauteur moyenne des éruptions est de 75 centimètres. Le site s'étend sur environ 30 km2, que l'on peut parcourir à pieds.
Lagunes et Salars du Chili
Un désert de sel ou salar en Amérique du Sud est un lac plus ou moins temporaire et aux rives changeantes dont les sédiments sont essentiellement constitués par des sels (chlorures, sulfates, nitrates, borates, etc.). Les sels précipitent sous l'effet d'une forte évaporation, laquelle, sur longue période, est toujours plus importante que l'alimentation ou l'arrivée d'eau dans le bassin.
De ces salars on extrait principalement du salpêtre ou nitrate de potassium (KNO3) éventuellement mélangé à du nitrate de sodium (NaNO3), de l'iode, du lithium et du chlorure de sodium (NaCl) ou sel commun.
Depuis quelques années, les salars (en particulier ceux de Bolivie) sont très convoités en raison de leur richesse en lithium, métal indispensable à la réalisation des accumulateurs électriques les plus répandus (ordinateurs portables, téléphones mobiles, etc.).
Nous voila à passer la frontière Chili-Bolivie , autant les Chiliens sont pointilleux , ont des belles routes en général (grace à Vinci) ,autant la Bolivie n'a que des pistes cabossées et les contrôles sont plus laxistes.
On a pris la route orange sur cette carte des Lagunes et Salars de Bollvie.
Et nous allons avant d'arriver sur l'Altiplano à 3600 m environ, passer pas des records d'altitude jusqu'à 4875 m. Ghislaine sera plus sensible au manque d'oxygène avec mal de tête et essoufflement et ce malgré la consommation de coca. Elle bénéficiera de bouffées d'oxygène à la bouteille.
Et nous allons découvrir les Lagunes de Bolivie, en particulier faciles à reconnaitre, la Laguna Bianca, Verde et Colorada par leur couleur incroyable.
Le désert de Dali avec ses pierres éparses tel un tableau sur le sable et nos amis les Vigognes de la même famille que le Lama.
Le désert de Dali doit son appellation à ses crêtes montagneuses arides et à ses vastes étendues de cailloutis aux tons ocre clair, parsemées de rochers isolés, qui évoquent curieusement les paysages que le peintre Salvador Dalí a fait figurer en arrière-plan d'un grand nombre de ses compositions.
Il existe 4 espèces de camélidés (mammifères ruminants) en Amérique du Sud : l’alpaga, la vigogne, le lama et le guanaco. Nous allons donc nous y intéresser et les décrire ! Les camélidés d’Amérique du Sud ne possèdent pas de bosses, contrairement aux dromadaires et aux chameaux. Les alpagas et les lamas sont domestiques, alors que les vigognes et les guanacos sont sauvages.
La vigogne (Vicugna vicugna) est une espèce de mammifères d’Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes (Argentine, Bolivie, Chili, Équateur, Pérou). La vigogne est la plus mince et la plus élancée. La vigogne est principalement utilisée pour sa laine assez luxueuse.
Le lama blanc ou lama (Lama glama) est un camélidé domestique d’Amérique du Sud. Le lama est le plus grand (1,7m) parmi les quatre camélidés, il est utilisé comme bête de somme (de portage) (une trentaine de kilo), mais aussi comme viande. Sa longévité est comprise entre 15 et 20 ans, approximativement comme celle des quatre autres camélidés.
N'oublions pas les Flamants Roses qui sont très nombreux sur les Lagunes .
Flamants du Chili , des Andes ou de James comme la photo ci dessous.
Nous arrivons alors à un des points d'orgue du voyage , le Salar d'Uyuni.
Cette étendue de sel est située à 3 658 m d'altitude. Avec une superficie de 10 582 km21, elle constitue le plus vaste désert de sel du monde1,2 et représente un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète. Ses dimensions sont de 150 kilomètres sur 100.
Le désert se compose de sels de bore , de chlorures, carbonates et sulfates de sodium, potassium, magnésium et lithium. Selon l’estimation de l’United States Geological Survey, le salar d'Uyuni recèle 5,5 millions de tonnes de lithium exploitables sur les onze millions de tonnes que compte la planète. Les réserves de lithium, composant essentiel des batteries électriques, sont actuellement le centre des attentions du gouvernement, ainsi que de plusieurs multinationales. Le salar d'Uyuni fait partie du « triangle du lithium » entre le salar d'Atacama au Chili et le salar del Hombre Muerto en Argentine qui concentrent 70 % des réserves mondiales de lithium.
Le salar d'Uyuni est balayé par des vents constants soufflant de façon relativement continue durant toute l'année. Entre janvier et mars, les précipitations inondent les bords du salar d'Uyuni, qui peuvent être recouverts d'une trentaine de centimètres d'eau, sur cette étendue presque absolument plate.
La disparition du lac préhistorique Tauca, 14 000 ans auparavant, a donné naissance à la croûte de sel la plus grande du monde qui recouvre aujourd'hui ce salar. En s'asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le lac Poopó et le lac Uru Uru et deux grands déserts de sel, le salar de Coipasa et le gigantesque salar d'Uyuni.
Quelques panoramas ....
Reste à partager (avant un retour en Business par surclassement exceptionnel non demandé mais bien mérité ) quelques photos du groupe avec qui on a fait un magnifique voyage, je pense que la vidéo et les photos sont là pour en témoigner. Allez sur le Blog de Ghislaine qui a mis son récit et ses photos en ligne.
Merci à Marcello, Javier et Nestor qui ont été plus que nos chauffeurs, merci à Jean Michel et Anne-Laure pour leurs bons soins.